La pause sucrée en restauration, les raisons d’un succès
30 Août 2023Que ce soit en dessert ou pour la pause du goûter, l’offre sucrée continue de gagner du terrain. Les restaurateurs sont nombreux à prolonger le service pour proposer, en plus du midi et du soir, un créneau pour les gourmands.
À l’heure où la santé est une préoccupation majeure, comment expliquer que les produits tels que les gaufres ou les crêpes séduisent autant les Français, à contre-courant des plats « healthy » ? Adoria apporte des éléments de réponse et des astuces pour attirer une clientèle gourmande en dehors des heures de repas.
Les secrets de la pause sucrée, un créneau intéressant pour les enseignes
Coffee-shop, snack ou boulangerie, le choix est large lorsque les consommateurs ont un petit creux dans l’après-midi. Si 90% du chiffre d’affaires des restaurants se répartit entre le midi et le soir, certains misent aussi sur le créneau 15-17h pour attirer les petits comme les grands. Cette particularité bien française s’explique par plusieurs facteurs.
Toutes les enseignes peuvent tirer leur épingle du jeu
Le sucré est un allié de taille pour le restaurateur qui cherche à augmenter leur ticket moyen.
Toutes les enseignes peuvent tirer leurs épingles du jeu. Les rois de la pause sucrée restent la crêpe ou la gaufre. Mais attention, des petits nouveaux, à l’image du Donuts venu des USA, entrent dans la danse. Pour se démarquer, il faut jouer sur la qualité et l’originalité.
Salons de thé, coffee-shop, boulangeries et même restaurants peuvent donner envie et prendre leur place sur le créneau intermédiaire entre le midi et le soir.
La pause gourmande, retour en enfance assuré
Mais si la pause gourmande résiste à l’inflation, la pandémie ou la volonté de manger sain, c’est bien parce qu’elle séduit les petits comme les grands. Parce que prendre le goûter c’est retourner en enfance, l’affect joue un rôle important. L’aspect régressif de la pause sucrée ne se dément pas, et les restaurateurs jouent volontiers sur les sentiments. Ce n’est pas pour rien que la gaufre ou la crêpe au chocolat restent les reines du goûter.
Au-delà du raisonnable, il est commun de craquer pour un dessert malgré l’inflation ou la satiété en fin de repas. Les raisons de ce succès ne sont donc pas forcément logiques, mais il faut en profiter.
Les desserts, une tradition française
L’omniprésence du sucré s’explique aussi par la tradition française. La cuisine française est réputée pour la qualité de ses desserts. On remarque que la tendance est plutôt au plat- dessert contrairement à la majeure partie de l’Europe qui privilégie souvent la formule entrée-plat.
Les étrangers en vacances connaissent la qualité de nos desserts, et les restaurateurs misent donc dessus. Tiramisu, mousse au chocolat, pain perdu, crème brûlée, tarte Tatin, les cartes desserts sont parfois foisonnantes, mais le fait-maison reste préférable.
La pause sucrée, les raisons de l’exploiter
Vous l’avez compris, les raisons du succès de la pause sucrée sont multiples. C’est aux restaurateurs de jouer entre l’affect des clients, la qualité des desserts et l’envie gourmande pour proposer un créneau dédié au goûter et élargir ainsi sa clientèle.
Mais si la pause sucrée est aussi intéressante, c’est parce qu’elle est à la fois un précieux levier pour augmenter le ticket moyen des clients et une astuce pour étendre la fréquentation en proposant un créneau entre le midi et le soir. Enfin, le goûter peut aussi être un tremplin pour inciter les clients à revenir pour un repas, à condition que la formule goûter soit de qualité.
Le goûter, un moyen d’étendre sa visibilité ?
La pause sucrée est aussi plébiscitée par la génération Z, avide de réseaux sociaux. En proposant une carte alléchante ou novatrice (donuts, bubble tea) et en présentant de manière originale les goûters, vous pouvez aussi attirer une clientèle plus jeune. En effet, la nouvelle génération aime montrer ce qu’elle mange en prenant des photos et en les diffusant, vous pouvez ainsi augmenter votre fréquentation grâce à la pause de 16 heures.