L'histoire de la marque : la création
16 Novembre 2017Il était une fois ...
Adoria est la première plateforme logicielle indépendante destinée à la restauration organisée. Complètement modulaire innovante et facile à déployer elle est devenue en quelques années le leader européen des solutions de pilotage pour les groupes de restauration collective et commerciale. Voici son histoire...
Une idée fondée sur le progrès technologique
L'idée originelle d’Adoria a vu le jour un peu par hasard non loin de Nice à Sophia Antipolis.
Eté 2001 : Laurent Guèye et Bruno Chauliac deux anciens expatriés de Sodexo fêtent leurs retrouvailles en sirotant une boisson anisée au bord de la piscine d’un restaurant de la Technopole. Depuis dix ans qu’ils se sont séparés leur parcours a singulièrement divergé. Bruno après une brillante carrière internationale conseille à présent le Comité de Direction du leader mondial de la restauration. Laurent travaille pour un groupe informatique britannique spécialisé dans la gestion de transactions de paiements. La filiale qu’il dirige traite un volume d’affaire de près de 2 milliards d’euros.
Alors que Bruno décrit avec humour le casse-tête que lui pose l’approvisionnement d’une poignée de restaurants en Turquie les deux compères se mettent à comparer leurs expériences respectives et à imaginer les différentes façons d’utiliser les nouvelles technologies pour ramener les restaurants de Bruno dans le droit chemin…
L’idée d’Adoria est ainsi née sur la conviction profonde que l’avènement de l’Internet allait profondément changer la donne dans le secteur de la restauration. L’informatique qui était jusqu’à présent l’apanage de quelques leaders mondiaux allait grâce à la puissance des réseaux simplifier et fluidifier les flux d’information au sein des groupes de restauration. Dans le même temps l’usage de logiciels métiers se démocratiserait jusque dans les cuisines les plus reculées apportant des gains de productivité insoupçonnés.
Après deux ans de tâtonnements Laurent Guèye Bruno Chauliac rejoints par Frédéric Montier et Luc Frésel allaient lancer ensemble une entreprise pour porter Adoria inspirés par une philosophie et un modèle économique qui n’ont jamais changés depuis.
Le choix stratégique initial a été de se focaliser sur l’optimisation de l’approvisionnement des restaurants car les associés pressentaient que c’était dans ce domaine qu’on pouvait espérer les sources d’économies les plus spectaculaires
La philosophie de base était de développer des modules faciles à déployer sur des sites distants. Cela demandait de se focaliser jusqu’à l’obsession sur la facilité de prise en main de l’outil par des personnels de cuisine (gérants chefs magasiniers) qui n’avaient à priori aucune appétence pour l’informatique…
Le modèle économique enfin a misé dès le départ sur le partage des infrastructures informatiques et la mutualisation des données métier entre les clients car il fallait réduire au maximum les couts d’exploitation. La facturation par abonnement complétait le tableau en permettant de couvrir par un prix fixe et accessible à la fois la licence logicielle la maintenance l’hébergement et les mises à jour évolutives
Ainsi dès 2003 Adoria adopte en avance sur son temps des modes d’exploitations qui ne trouveront un nom et une reconnaissance que quelques années plus tard :
. La mutualisation de ressources informatiques accessibles à distance : cloud computing
. La commercialisation de services en ligne sous forme d’abonnements : mode SaaS
. L’apprentissage continu par le logiciel des habitudes des chefs et des gérants pour optimiser leur travail : machine learning
Sur un marché de la restauration fortement traditionnel et prudent face à l’innovation informatique cette nouvelle proposition de service est en rupture fondamentale avec l’offre logicielle de l’époque. Elle suscite incompréhension et scepticisme. Les premières années sont donc difficiles. Les premiers clients sont des petites structures. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main mais ils sont enthousiastes : ils économisent jusqu’à 20% de leurs achats et en profitent pour gagner des parts de marché sur leurs concurrents. Surtout ces premiers clients vont fortement façonner le logiciels grâce au retour terrain des chefs et des gérants qui vont imposer à Adoria une méthodologie d’écoute et d’adaptabilité aux besoins métier qui est encore en place aujourd’hui.
La croissance d’Adoria s’est toujours voulue raisonnée et adaptative. La technologie a évolué au fil des années la méfiance du marché s’est progressivement atténuée et les avantages offerts par Internet ont fini par s’imposer de façon évidente.
Une idée mise-en-place grâce aux éléments essentiels d’Adoria : les associés
Cette adaptation à la réalité du marché et du secteur de la restauration est notamment due aux profils et aux potentiels des 4 associés d’Adoria qui ont chacun une spécialité déterminante pour la viabilité de la marque :
Laurent Gueye est l’expert ingénierie. Visionnaire c’est lui qui sait comment transformer une idée en une application innovante ergonomique et simple.
Bruno Chauliac : Marketeur et stratège hors pair, ses 35 ans de métier sur le terrain à des postes fonctionnels ou comme consultant auprès de dirigeants des grands groupes du secteur apportent à Adoria une compréhension des tendances du marché extrêmement précieuse.
Frederic Montier est la casquette opérationnelle de l’entreprise. Diplômé en hôtellerie restauration, il a quitté ce domaine pour rejoindre Adoria. Il a une expertise métier pointue et un champ de connaissance très large.
Luc Frésel est l’expert informatique de l’équipe. Passionné de technologie, de bases de données et de méthode agiles, c’est lui qui orchestre la motivation des talents qui développent les applicatifs ou portent les projets de R&D de l’entreprise.
Cette complémentarité de l’équipe dirigeante a été essentielle au développement d’Adoria qui a toujours eu comme objectif de garder cette pluralité de compétences et de talents.
Suivie d’un moment déterminant pour la marque…
La véritable accélération et la reconnaissance d’Adoria auprès des grands compte a été le jour où le terme d’origine américaine “e-procurement” est apparu dans un l’appel d’offre d’une multinationale souhaitant renouveler son progiciel restauration. A partir de ce moment le cloud a commencé à s’inscrire progressivement dans le paysage des groupes de restauration en France.
En 5 ans la société s’est développée de façon exponentielle jusqu’à devenir la référence sur le marché des solutions “Cloud” dédiée au groupes de restauration.